Retour sur la soirée « Agiteuses spécial Nuit de la lecture : discutons féminisme avec les hommes Bibliothèque Claude Lévi-Strauss à Paris »

La soirée

À l’occasion de la Nuit de la Lecture, la bibliothèque Claude Lévi-Strauss à Paris a proposé, le samedi 21 janvier, aux hommes, une rencontre pour découvrir le féminisme. La soirée a connu un franc succès, on vous raconte.

La bibliothèque a proposé un parcours de 3 animations, avec l’indispensable participation de l’association Korhom et celles de plusieurs agiteuses. Merci à elles d’avoir permis la réalisation de cette soirée !

A l’entrée, les participant·e·s ont pu assister à une porteuse de parole autour de la question : « Être un homme aujourd’hui c’est … ». A partir de la question, les personnes sont amenées à discuter en groupe ou avec l’animatrice, laissant derrière elleux un petit mot.

Un peu plus loin, en bonnes bibliothécaires, nous avons proposé une table thématique sur le féminisme et les hommes, et quelques livres pour commencer à s’intéresser aux féminismes.

Dans la salle de lecture, Korhom invitait à discuter autour d’images : un atelier de photo-langage qui délie les langues.

Et juste à côté, un Kawaa, discussion en binôme avec quelqu’un·e que vous ne connaissez pas : en partant d’un nuage de mots et d’images, on vous propose pendant 15 minutes, d’utiliser le « je », de parler de votre expérience et d’échanges à partir de ça.

Pour clore la soirée, nous avons partagé un pot en écoutant des extraits lus à haute voix.

Consulter ou télécharger les extraits lus à voix haute.

Bilan

Un mur de « pépite et râteau » a été installé à la sortie pour recueillir les impressions des participant·e·s. Le public s’est révélé en demande de moment d’échange et de rencontre sur des sujets importants et très satisfait du format ateliers participatifs. Le public est venu en nombre, et à noter, quasiment en parité. La soirée a été un succès pour les usager·e·s. Côté bibliothécaires, nous avons noté quelques points significatifs à améliorer :

  • Une meilleure gestion du temps et de répartition sur les ateliers. Il aurait fallu faire des groupes et minuter leur passage sur chaque atelier afin de pouvoir faire passer tout le monde.
  • Une signalétique et un mode d’emploi plus claires, pour un format dont le public n’est pas familier.
  • Une préparation beaucoup plus importante pour la médiation des débats. En effet, certaines personnes (uniquement des hommes) ont monopolisé la parole sur certains ateliers. Sur d’autres, des propos racistes et homophobes n’ont pas forcément trouvé de réponse ferme de la part des bibliothécaires et de l’association partenaire, surprises par la violence de certaines paroles. Il ne faut pas laisser ces propos sans réponse, nous devons donc nous mieux nous préparer à la médiation de ce type de débat.

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