Le fonds Féminisme·s de la bibliothèque Claude Lévi-Strauss

L’équipe de la bibliothèque nous propose l’article de cette semaine.

Afin de répondre à une demande de nos publics et d’accompagner une réflexion contemporaine qui s’effectue sur le temps long, la bibliothèque Claude Lévi-Strauss (Paris 19e) a fait le choix de créer un fonds particulier appelé « Féminisme·s ».

En cohérence avec notre politique documentaire, ce fonds propose une sélection d’ouvrages d’actualité en sciences humaines et sociales accessibles à tous les publics. Riche d’une diversité d’analyses, il est apte à éclairer les grands enjeux de société.

Le fonds Féminisme·s de la bibliothèque Claude Lévi-Strauss n’a aucun rôle de conservation de documents, mission dévolue à la bibliothèque Marguerite Durand au sein du réseau parisien.

La plus grande difficulté dans la création du fonds Féminisme·s  a été de définir une classification claire. Nous avons fait le choix de cotes en langage naturel, afin de faciliter les recherches des publics, qu’ils soient néophytes ou experts. Nous avons décidé de créer douze sous-catégories, qui nous paraissent refléter différents angles d’analyse et qui permettent d’aborder l’ensemble de la collection par des problématiques précises : Activisme, Arts, Éducation, Famille, Genres, Histoire, Inégalités, Maternité, Sexualité, Stéréotypes, Théories, Violences.

Un point d’attention particulier a été porté sur la diversité des situations dans le monde et au sein de la société. Il nous paraissait important de parler des féminismes de tous les continents comme de toutes les classes sociales et de représenter, ne serait-ce que par le biais d’un titre, des réalités parfois invisibilisées. Par exemple, La revanche des femmes de He-yin Zhen (anarcho-féministe du début du XXème siècle), Genre & féminismes au Moyen-Orient & au Maghreb d’Abir Kréfa et Amélie Le Renard ou encore Balayons les abus : organisation syndicale dans le nettoyage de Marielle Benchehboune et Les luttes des putes de Thierry Schaffauser.

À sa mise en place le 15 octobre 2020, le fonds comptait 250 documents, nous en dénombrons aujourd’hui 312. Sa promotion est assurée sur les réseaux sociaux et via l’infolettre de notre établissement. De plus, nous avons élaboré un dépliant qui présente chaque catégorie et met en avant un titre « pour commencer » et un titre « pour aller plus loin ».

Le succès a été immédiat même si, au regard du contexte sanitaire, il n’a pas été possible de mettre en place des actions culturelles spécifiques.

À l’avenir, ce fonds pourra être valorisé par des animations récurrentes et diversifiées (rencontres, débats, projections, club de lectures féministes, etc.).


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