Le meilleur de notre veille #31

Prolongeant la journée internationale de lutte des femmes, nous nous intéresserons dans ce 31ème billet de veille aux actions promouvant l’égalité femme/homme.

Éloge des femmes puissantes sur Gallica

En mars, à travers deux billets consacrés au féminisme, le blog Gallica a mis en valeur les documents de la bibliothèque numérique française sur le thème des « femmes puissantes ».

Le premier épisode « femme et engagement » rédigé par Laurent Portes, conservateur en chef au Département Philosophie, histoire, sciences de l’Homme de la BnF revient aux sources des mouvements féministes. On peut notamment consulter l’ouvrage de Madeleine Pelletier (1874-1939), libertaire et féministe, première femme médecin diplômée en psychiatrie en France : « L’émancipation sexuelle de la femme » » prône l’égalité des sexes en matière de morale sexuelle.

Le second billet du blog « femme et éducation », rédigé par Sonja Huard, bibliothécaire au Département de l’Information bibliographique et numérique de la BnF nous donne à lire quelques traités d’éducation féminine rédigés par de femmes. Au XIXème siècle, les femmes se penchent surtout sur l’éducation : Pauline de Meulan, épouse Guizot (ministre des Affaires étrangères sous la monarchie de Juillet) met en valeur dans son Éducation domestique le rôle éducatif des mères…

Les sources mentionnées dans ces billets sont à compléter par celles issues de la bibliographie proposée par la BnF « L’École des filles » : la première partie aborde les problématiques historiques de la scolarisation des filles, la seconde est consacrée aux enseignantes, la troisième examine les questions liées aux inégalités de genre.

Portraits de femmes libres au cinéma

Un combat qui vient de loin donc, et qui se poursuit évidement aujourd’hui : Le journal Le Monde revient sur la polémique créée par le film « Je danserai si je veux », actuellement à l’affiche, qui illustre les tensions au sein de la société arabe israélienne entre la pratique religieuse des zones rurales et l’hédonisme urbain, le contrôle du corps de femmes en étant l’enjeu.

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=iKYpNqDKv1w?ecver=2]

 

Des femmes à la reconquête de l’espace public

La défense de la cause des femmes peut passer par l’adoption de mesures volontaristes : la Ville de Paris vient d’interdire les publicités sexistes et discriminatoires. Le renouvellement du marché du mobilier urbain d’information a été attribué à un prestataire devant « s’assurer qu’aucune publicité à caractère sexiste ou discriminatoire ne puisse être diffusée sur le réseau municipal ».

Cette mesure a reçu le soutien de Stop Harcèlement de Rue qui avait interpellé dans une lettre ouverte Anne Hidalgo et Valérie Pécresse pour faire interdire les publicités sexistes dans l’espace public.

Les femmes partent à la reconquête de l’espace public selon cet article du journal Le Monde : les géographes, urbanistes et élu.es locaux intègrent les problématiques de sexisme, d’harcèlement de rue et de mixité notamment par la requalification des espaces suivant les observations proposées par les marches exploratoires de femmes.

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=PHVNnh1CPYM?ecver=2]

 

Lutte contre les stéréotypes sexistes en littérature jeunesse

La promotion de l’égalité femme/homme passe évidement par la lecture : c’est le sens du Prix Brindacier (dénommé ainsi en hommage a l’héroïne suédoise de romans pour enfants « Fifi Bridacier« ) qui récompense un livre participant à la lutte contre les stéréotypes sexistes en littérature jeunesse. Le prix 2016 a été attribué à Didier Lévy et Matthieu Roussel pour Le tatouage magique, histoire d’une jeune fille qui prend son envol…

 

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