Des nouvelles du groupe « LGBTQ Users » de l’IFLA

Cette année, le congrès international de l’IFLA se déroulait à Columbus, dans l’OHIO. Comme nous avons déjà eu l’occasion de le dire, ce congrès nous intéresse à plus d’un titre. D’abord parce qu’il permet de rencontrer et de partager avec des collègues du monde entier sur nos thèmes de prédilection, ensuite parce qu’il nous permet d’échanger et de construire notamment en assistant et participant à des « Groupes d’intérêt spéciaux » (SIG), des groupes de travail thématiques. Parmi ces derniers, vous le savez, nous suivons les travaux de la section autour du Multiculturalisme, du SIG Women, Information and Libraries et nous participons au SIG LGBTQ Users.

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  1. La conférence satellite

Ce dernier justement organisait en marge du congrès, une conférence satellite à Chicago sur le thème : « DocuQueer : Preserving community through collaborative collections » (cf sur Twitter). Cette dernière abordait les thèmes suivants :

  • la numérisation d’archives LGBT associatives (Lambda) au sein d’une bibliothèque numérique institutionnelle (Université de San Diego) ;
  • une réflexion sur le vocabulaire contrôlé par rapport à la multiplicité des identités et des représentations ;
  • Une présentation des « bibliothèques roses » en Suède qui doublent les collections (nous en parlions dans le numéro de Bibliothèque(s) consacré à l’inclusion à l’automne 2015) ;
  • Un retour autour de la création d’une carte interactive pour le Ministère des Affaires Étrangères américain sur la situation des LGBTs dans les pays du Sud et, partant, sur la médiation et la visualisation de données institutionnelles.

La conférence fut complétée par la visite de deux bibliothèques, celle du Musée des sexualités et des cultures alternatives et celle de la bibliothèque spécialisée Gerbert/Hart, la bibliothèque privée conserve l’histoire LGBT du MidWest.

2. Les projets du SIG

Plus globalement, cette année devient une année de transition puisque le responsable du groupe, quitte son poste. Il est remplacé par Anne Reddacliff qui est responsable des services pour les indigènes dans une bibliothèque municipale en Australie. Anne est entourée par une équipe comprenant un Français, un Suédois, une Hongroise, deux Américains (MidWest et Californie), chacun à un fuseau horaire différent.

Le groupe réfléchit donc à son positionnement. Il souhaite se rapprocher d’autres groupes pour proposer des conférences en commun, notamment au prochain congrès de l’IFLA dont le thème semble avoir été pensé pour lui : « Library.Solidarity.Society ». Ce dernier se tiendra à Wroslav, en Pologne. Le groupe y prépare une conférence sur le thème de l’intersectionalité et devrait prochainement lancer son appel à communication.

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Il travaille également à renforcer sa visibilité par une refonte de sa présence sur les réseaux sociaux et notamment Facebook. Mais également par des publications puisque doit sortir prochainement un ouvrage intitulé « Queer Library Alliance: Global Reflections and Imaginings » chez Library Juice Press, et porté par les deux précédents co-convenors Lucas McKeever et Ann-Rae Montague. (Notons au passage que le catalogue de cet éditeur prévoit toute une série d’ouvrage sur les questions de genre et de sexualités en Sciences de l’Information). Un projet de publication qui fait écho à l’un des projets de Légothèque justement, et sur lequel nous reviendrons dans un deuxième temps.

Enfin, le groupe prévoit de participer à la rédaction de nouvelles lignes directrices pour les professionnel.le.s travaillant avec des publics adolescents, portées par l’association des bibliothécaires jeunesse américains, YALSA.


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